Le fondement des Sociétés coopératives et participatives (Scop) reposent sur un modèle démocratique. Elles sont détenues majoritairement par les salariés qui élisent leurs dirigeants ; les résultats d’exploitation sont en partie réinvestis dans l’entreprise et entre les salariés-associés sans avoir à verser des dividendes à des actionnaires externes ; la hiérarchie est souvent assez horizontale… Mais au quotidien, ce modèle spécifique suffit-il à assurer une réelle promotion sociale et professionnelle des salariés-associés des Scop ? A garantir la pérennité des emplois mais aussi la compétitivité de ces organisations ?

Le 20 mars dernier, ce débat réunissait François Kerfourn et Michel Porta, coauteurs de l’ouvrage Le bonheur est dans la Scop ! Pierre-Yves Gomez, directeur de l’Institut français de gouvernement des entreprises, professeur à l’EM Lyon, Catherine Parrotin, PDG de la Scop L’Avenir électrique de Limoges (AEL), Jean-Paul Raillard, ancien directeur de la Scop Syndex Patrick Sebag, ancien syndicaliste et cadre du Groupe Up-Chèque Déjeuner et Jean-Philippe Teboul, directeur délégué du cabinet de recrutement Orientation durable. Une rencontre animée par Sandrine Foulon, rédactrice en chef adjointe d’Alternatives Economiques.

(Intervention de Pierre-Yves Gomez à 7:57)